top of page

La rencontre d'un photographe

Cette rencontre nous a permis de découvrir des procédés et des équipements bien plus poussés que ceux que nous avons pu faire au Lycée. Elle marque la dernière étape de notre TPE. Nous tenons à remercier Mme Marie COTTY pour nous avoir prêté ses négatifs et M. Philippe ROUSSETTE et Patrick JOUBERT pour nous avoir fait visiter leur laboratoire photo.

Afin de préparer cette rencontre, nous avons dû nous procurer des négatifs sur des pellicules, et non pas sur du papier photosensible comme nous utilisons. Durant une après midi, nous avons réalisé des positifs à partir des négatifs de Mme COTTY à l'aide d'un agrandisseur, l'appareil que nous vous décrivons ci-dessous.

 

 

L'agrandisseur

 

L'agrandisseur est constitué d'un corps coulissant sur une colonne,

ce qui permet de régler la taille de l'image.
Le corps de l'agrandisseur est composé: 

-D'un boitier contenant une source lumineuse

-D’un dispositif destiné à répartir la lumière sur le négatif

-D'un passe-vue destiné à recevoir le négatif

-D’un système de réglage de la distance négatif-objectif pour la mise au point

-D’un objectif

-D'un filtre rouge inactinique escamotable
 

Le corps se déplace sur une colonne verticale afin d'obtenir le rapport d'agrandissement souhaité.
La colonne est elle-même fixée sur un plateau en bois, servant de table de projection.

 

 

 

Protocole

 

 

        Nous plaçons la pellicule dans le passe-vue. Nous l'éclairons avec la lampe de l'agrandisseur pour visualiser la photo sur la table de projection. En plaçant le filtre inactinique (en rouge sur le schémas) sur le trajet de la lumière on peut sortir un papier photo sans l'exposer et le présenter sur la table de projection. On le cadre et le fixe grâce aux sortes de barres noires sur le plateau. Ensuite, nous pouvons régler différents paramètres, comme l'agrandissement voulu en augmentant la distance entre le corps et la table de projection. Puis, à l'aide d'une seconde molette,  nous pouvons régler la netteté de cet agrandissement. Pour vous donner une idée de la précision des photographes, cette mise au point est effectuée avec un microscope, et l'image est considérée comme nette lorsque nous pouvons voir les hallogénures d'argent dant le microscope. 

         Nous ôtons le filtre inactinique et exposons entre 10 et 30 secondes en fonction du résultat souhaité (plus l’exposition et longue plus le résultat est sombre). C’est d’ailleurs pendant cette exposition que nous pouvons procéder au maquillage (décrits ci-dessous). Une fois l’exposition terminée nous révélons et fixons notre photo et obtenons un positif. Ce positif est rarement bon du premier coup, il faut donc refaire des essais en ajustant le temps d'exposition. De plus, si certains contrastes déplaisent, il est possible de les modifier en utilisant la technique décrite ci-dessous, le maquillage.

 

 

Le maquillage

 

Derrière ce terme étrange se cache en fait un véritable outil de retouche photographique, disponible grâce à l'agrandisseur. Le maquillage consiste à éclaircir une portion du positif en cachant (maquillant) la partie du papier photo que l’on souhaite éclaircir pendant l’exposition. On maquille la photo pendant à peu près la moitié de l’exposition, variable en fonction de l’intensité du maquillage souhaité. On obtient ainsi des positifs plus contrastés ou plus nuancés. En effet la partie maquillée sera plus claire puisqu’elle aura reçue moins de photon de lumière.

Si on trouve une partie de la photo trop sombre, c'est le bon moyen pour l'éclaircir. Si, à l'inverse, on trouve une partie trop claire, il suffit d'exposer la photo un peu plus longtemps et de maquiller partout autour de la zone que l'on souhaite voir noircir.

 

Puisque rien ne vaut la pratique pour expliquer la théorie, voici quelques photos que nous avons réalisées dans ce laboratoire où nous mettons en évidence plusieurs phénomènes nouveaux. Evidemment, ces photos sont également dans notre classeur.

 

 

 

 

 

 

Essai 11-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons pris à la suite 2 positifs à partir d'un négatif de brocolis. Ces photos nous permettent de voir principalement deux phénomènes. La première photo est beaucoup moins contrastée que la deuxième. Cela est dû au fait que nous l'ayons exposé à la lumière trop longtemps. Pour corriger cette erreur, nous avons donc souhaité la laisser moins longtemps dans le révélateur. Ce qu'il ne faut pas faire ! En effet, le révélateur a pour but d'amplifier les contrastes très faibles de l'image latente. Ainsi, diminuer le temps dans le révélateur, c'est diminuer les contrastes. Nous avons corrigé le deuxième positif en faisant attention au temps d'exposition ET au temps de révélation. En second lieu, on peut également voir sur la photo de gauche des traces blanches en bas à gauche et en bas à droite. Ces traces sont tout simplement le résultat d'un maquillage que nous avons réalisé en recouvrant ces zones avec la main durant une partie de l'exposition. Le but n'était pas d'améliorer la photo mais d'obtenir des traces bien visibles, preuve que le maquillage permet de modifier une photo.

 

 

 

 

 

 

 

Essai 12-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur ces positifs représentant divers légumes, nous avons souhaité utiliser le maquillage à une fin esthétique. Comme nous pouvons le voir, la première photo (à gauche) est assez claire, surtout la partie gauche avec le potiron et le fenouil. Pour pallier à ce défaut, nous avons donc choisi d'exposer plus longtemps la deuxième photo tout en maquillant la partie un peu sombre, les brocolis (à droite). Le résultat est donc une photo où les contrastes sont mieux répartis et qui présente une réelle unité de la photo. Voici donc une application concrète du maquillage.

 

 

 

 

 

 

 

Essai 13-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet essai de lui-même n'apporte rien. Il nous sert simplement à illustrer des retouches qui prendraient bien plus qu'une après-midi avant de parvenir à une vrai photo. En effet, nous avons ici superposé 2 négatifs dans le passe-vue (le brocolis et les légumes divers) pour parvenir à cette fusion assez ésotérique. Bien qu'il n'y ait aucune application concrète de ce phénomène avec des négatifs de légumes, il permet d'ouvrir sur énormément de retouches. On peut, par exemple, en superposant un décor et une personne, faire apparaitre un "fantôme", ou ajouter par exemple des étoiles dans le ciel, et bien d'autres effets.

 

 

A la fin de cette rencontre, nous avons désormais rempli un maximum de nos objectifs,

et il est temps de conclure cette deuxième partie et tous nos TPE.

 

 

 

 

 

TPE groupe 4- Comment peut-on sélectionner, capter, enregistrer et traiter une image lumineuse ? 

                            L'exemple de l'argentique.

 

GUENO Jean-Elie

LABATTUT Pierre

VERITE Axel

 

(Créé avec Wix.com)

bottom of page