-Sélectionner le sujet de notre photo

 

Durant la première partie, cet objectif n’était pas atteint. En effet, aucun cadrage précis n’était possible avec un sténopé, et nous ne pouvions pas faire de mise au point sur le sujet sans lentille. Cependant, notre deuxième appareil photo répond entièrement à ces critères ; nous pouvons faire une mise au point et l’écran nous permettait de cadrer précisément notre sujet. Cet objectif est donc atteint.

 

 

-Capter l'image lumineuse

 

De manière surprenante, il se trouve que notre sténopé est bien plus performant que notre appareil sur ce point. On constate que l’image qu’il donne est bien plus nette. De plus, nous n’avons pas eu de problème de fuites de lumière avec celui-ci. Sur ce point, nous pouvons donc conclure qu’il est très facile d’obtenir une image de bonne image avec un sténopé, mais qu’il est nécessaire d’être extrêmement rigoureux vis à vis de l’étanchéité de l’appareil dès qu’il s’agit d'obtenir des photos de meilleure qualité. Nous obtenons donc un résultat mitigé ; cependant, nous captons tout de même les images lumineuses avec nos deux appareils, nous classons donc cet objectif comme « atteint » avec une réserve sur la qualité.

 

 

-Enregistrer l'image lumineuse

 

Il s’agit ici de parler de notre fixateur. Nous avons constaté que certaines de nos photos ont jauni, ce qui peut laisser penser que notre fixateur ne marche pas très bien. Cependant, grâce à notre visite au laboratoire photo, nous avons appris que nous ne laissions pas nos photos assez longtemps dans le fixateur, ce qui explique donc notre problème. D'ailleurs, les dernières photos (8, 9, 10) que nous avons prises sont très  bien fixées. Cet objectif est donc réussi du premier coup.

 

 

 

-Traiter l'image lumineuse

 

Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avons obtenus dans cette partie. D’une part, nous avons réussi à obtenir de très bons positifs par nous-mêmes (positif de l’essai 2) ou encore au laboratoire photographique. De plus, notre visite nous a apporté des connaissances importantes sur le maquillage, un vrai procédé de retouche photo argentique, et nous a fait découvrir la manière de superposer deux négatifs pour obtenir une nouvelle image. Ces trois exemples illustrent qu'effectivement nous avons traité une image lumineuse. 

 

 

 

-Comprendre l’argentique

 

Enfin, nous avons découvert le monde de la photographie argentique. Bien que nous n'ayons pas cherché du tout à comprendre les phénomènes dans la première partie, notre expérience de "photographes", couplée à nos recherches sur Internet concernant la chimie, et aux connaissances apportées par notre visite au labo photo, nous ont menés à une réelle compréhension et du protocole et des phénomènes physico-chimiques.

 

 

 

Ainsi, nos objectifs sont tous atteints et notre démarche est un réel succès. Notre sténopé est très efficace, notre nouvelle chimie également, et nous savons les utiliser. Nous apporterions tout de même un bémol sur notre nouvel appareil photo, dont les performances sont un peu décevantes par rapport à notre sténopé. Bien qu'il nous permette de sélectionner très précisément notre sujet et que nous ayons divisé le temps de pose par 3, nous rencontrons des problèmes au niveau de la mise au point, dont l'étendue n'est certainement pas de 0,5 mètres à l'infini mais probablement plus proche de 3 mètres à l'infini. De plus, les lumières parasites qui nous empêchent de prendre un sujet trop lointain sont vraiment très restrictives. Enfin la qualité de l'image est moindre.

Ces résultats sont très encourageants, et pourraient être poursuivis en cherchant à résoudre les différents problèmes restant, par exemple en complétant le soufflet ou en modifiant la lentille.